Les prix du baril de Brent à leur plus haut niveau en sept ans

Le cours de l’or noir évolue à des niveaux qui n’avaient plus été vus depuis 2014, le prix du baril de Brent est aujourd’hui à 96 dollars, en hausse de 2,75%. Il faut retourner à l’été 2014 pour retrouver ces cours.

Des nombreux analystes avaient prédit (pronostic quasiment consensuel) que les prix atteindraient les 100 dollars au premier semestre 2022 en raison des tensions géopolitiques, de la lenteur de la croissance de l’offre de pétrole et d’une anticipation d’une demande plus forte que prévu.

Les cours du pétrole s’envolaient, ce mardi, embrasés par la décision du président russe de reconnaître l’indépendance de Donetsk et Lougansk, le prix du Brent frôlant la barre symbolique des 100 dollars le baril.

Vers 10H10 GMT (11H10 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 3,77% à 98,97 dollars, après avoir atteint 99,50 dollars le baril quelques minutes plus tôt.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars, grimpait de 4,86% à 95,50 dollars.

Les deux références de l’or noir enregistraient ainsi de nouveaux records depuis 7 ans.

Le président russe Vladimir Poutine a choisi de défier les Occidentaux, en ordonnant à ses troupes d’entrer dans les territoires séparatistes de l’Est de l’Ukraine, provoquant dans la nuit de lundi à mardi une réunion d’urgence du conseil de sécurité pour tenter d’éviter une guerre avec Kiev.

Dans un autre context, les États-Unis, l’Europe et l’Iran ont fait état de progrès réels sur la signature d’un nouvel accord nucléaire qui allégerait les sanctions contre le pétrole iranien.

Les positions spéculatives longues (non commerciales) sur le pétrole sont à un plus bas en cinq ans alors que les positions spéculatives à découvert évoluent à des niveaux historiquement bas. Les investisseurs semblaient nous dire qu’ils étaient plus inquiets par un retour du pétrole iranien sur le marché que par les conséquences d’une escalade militaire russe. L’avenir nous le dira, mais en attendant, nous pouvons nous attendre avec certitude à une forte volatilité.

par: Arab Observer

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