Le Parti destourien libre reprend la protestation contre l’Union de Qaradawi

Les dirigeants et membres du Parti destourien libre (PDL), emmenés par leur présidente Abir Moussi, se sont mobilisés et entamés, le 13 décembre 2020, un sit-in de colère, contre l’Union de Qaradawi sous le supervision de la présidente du parti , Abir Moussi.

La décision intervient après que le parti destourien libre a senti de le danger de cet Union sur le système éducatif en Tunisie, en produisant un enseignement parallèle et hybride à l’insu des Ministères de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur et en dehors du cadre de l’État, sachant que le PDL avait annoncé, il y a quelques semaines une série de mouvements de protestation entrant dans ce cadre.

Le sit-in a été organisé pour exiger d’une part, la résiliation des accords conclus entre l’Etat et l’Organisation de « l’Union Internationale des Savants Musulmans » ainsi que les associations religieuses suspectes et d’autre part, la modification des accords qui porteraient atteinte à la souveraineté nationale.

Les manifestants ont brandi des slogans tels que : « Vérifiez les sources de financement des associations qui font de la religion et du travail caritatif un commerce bon marché »,« Qaradawi, l’Islam est innocent de votre extrémisme et de votre idéologie obscurantiste! » et « Arrêtez les crimes commis par la Troïka contre la Tunisie ».

Selon plusieurs observateurs, l’Union de Qaradawi et ses partisans répandent le terrorisme en Tunisie, et il n’hésite pas à propager l’extrémisme malgré les procès populaires que les Tunisiens ont institués pour lui sur les réseaux sociaux.

Moussi avait expliqué: «Nous sommes en colère contre l’échec de l’État à lutter contre le terrorisme et nous sommes en colère contre le fait qu’il cède la place à des organisations qui violent le système éducatif, confondent la religion et l’État et menacent la Tunisie civile».

En octobre, l’Observatoire national de défense du caractère civil de l’Etat avait appelé la présidence du gouvernement à suspendre immédiatement les activités du bureau de l’Union internationale des savants musulmans (UISM) pour endiguer la propagation de la violence et du terrorisme en Tunisie.

par: Arab Observer

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