Manifestations à Khartoum contre le régime militaire

Les prodémocratie au Soudan (Khartoum) ont essuyé dimanche des tirs de grenades lacrymogènes lors de manifestations dédiées aux dizaines de victimes d’un nouveau conflit tribal, illustrant selon eux l’incapacité du pouvoir militaire à gérer le pays, l’un des plus pauvres au monde.

Dans le centre de Khartoum, des centaines de manifestants hostiles au pouvoir installé après le coup d’Etat du général Abdel Fattah al-Burhane en octobre ont tenté d’approcher du palais présidentiel.

Les prodémocratie au Soudan ont essuyé dimanche des tirs de grenades lacrymogènes lors de manifestations dédiées aux dizaines de victimes d’un nouveau conflit tribal, illustrant selon eux l’incapacité du pouvoir militaire à gérer le pays, l’un des plus pauvres au monde.

Dans un ballet désormais hebdomadaire depuis neuf mois, les forces de sécurité ont tiré des grenades lacrymogènes pour les repousser, avant que la vague de protestataires ne revienne, comme à chaque défilé, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Ces échauffourées dégénèrent régulièrement en violences meurtrières et la répression a fait depuis octobre 114 morts et des milliers de blessés, selon des médecins prodémocratie.

Cette journée de mobilisation est un test. Le front anti-armée s’était lancé début juillet dans un bras de fer avec le pouvoir au lendemain de la journée de répression la plus sanglante de l’année –neuf manifestants tués le 30 juin. Il avait toutefois ensuite levé de lui-même des sit-in qu’il promettait “illimités” au moment de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha la semaine passée.

Face aux manifestants, les forces de l’ordre avaient installé dès l’aube des blocs de béton en travers des ponts reliant la capitale à ses banlieues, ainsi que des principales artères menant au QG de l’armée, habituel lieu de manifestation.

Le front anti-armée s’était lancé début juillet dans un bras de fer avec le pouvoir au lendemain de la journée de répression la plus sanglante de l’année –neuf manifestants tués le 30 juin. Il avait toutefois ensuite levé des sit-in qu’il promettait “illimités” au moment de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha la semaine passée.

par: Arab Observer

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