Manifestations à Tel Aviv pour réclamer la démission de Netanyahu et le retour des otages

Des manifestants israéliens ont bloqué, samedi, une rue principale de la ville de Tel Aviv, exigeant la démission du Premier ministre Benyamin Netanyahu et le retour des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza, selon les médias israéliens.

La fermeture de la rue a coïncidé avec une autre manifestation à laquelle ont assisté des milliers d’Israéliens dans le centre-ville de Tel-Aviv pour exiger la libération des prisonniers israéliens à Gaza, selon la chaîne privée israélienne 12.

D’après la chaîne privée israélienne 12, “les manifestants ont bloqué la rue Ayalon et exigé la destitution du gouvernement israélien dirigé par Benyamin Netanyahu et le retour des otages détenus à Gaza”.

La chaîne a souligné que “la fermeture de la rue principale est une mesure inhabituelle. Suite à quoi, la police israélienne a arrêté huit personnes”.

“Des centaines d’Israéliens ont manifesté dans la ville de Haïfa (nord) pour exiger la démission immédiate du gouvernement de Netanyahu, l’accusant de ne pas avoir réussi à gérer la guerre dans la bande de Gaza”, selon la chaîne.

Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du mouvement Hamas ont annoncé, samedi, avoir perdu le contact avec une cellule responsable de quatre prisonniers israéliens détenus dans la bande de Gaza en 2014.

Dimanche, le ministre qatari des Affaires étrangères Mohammed bin Abdul Rahman Al Thani a déclaré que les négociations de cessez-le-feu à Gaza “se poursuivent” et que “l’assassinat du haut dirigeant du mouvement palestinien Hamas Saleh Al-Arouri pourrait affecter ces discussions”.

Le Hamas a réitéré son refus d’engager des négociations sur un échange de prisonniers avec Israël à moins qu’il n’y ait une cessation complète de l’agression contre la Bande de Gaza et un engagement vis à vis des conditions fixées par les factions de la résistance.

L’Égypte et le Qatar, ainsi que les États-Unis, parrainent les efforts visant à parvenir à une deuxième trêve temporaire à Gaza, la première trêve ayant été conclue en novembre dernier et ayant abouti à la libération de 105 otages par le Hamas, dont 81 Israéliens, 23 citoyens thaïlandais, un Philippin et 240 prisonniers palestiniens.

La guerre contre Gaza a fait jusqu’à samedi “23 843 morts, 60 317 blessés, des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent”, selon les autorités de l’enclave palestinienne et les Nations Unies.

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