Le Qatari Nasser al-Khelaïfi comparaît devant la tribunal pénal fédéral suisse

Le patron de beIN Media et du PSG, Nasser al-Khelaïfi et l’ex-secrétaire général de la FIFA, Jérôme  Valcke comparaissent devant le Tribunal pénal fédéral suisse, respectivement pour instigation à gestion déloyale aggravée et corruption passive répétée.

L’audition très attendue de Nasser al-Khelaïfi, patron de beIN Media Group et du PSG, aura lieu mercredi, vraisemblablement « dans l’après-midi », lors de la troisième journée du procès du dirigeant qatarien et de l’ancien secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke.

Al-Khelaïfi est accusé de « gestion déloyale aggravée répétée » et « instigation à gestion déloyale aggravée », dans un dossier lié à l’octroi de droits médias des Coupes du monde 2026 et 2030, pour la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord. La justice reproche au Français, ex-bras droit de Sepp Blatter, d’avoir favorisé la cession de ces droits en échange de l’« usage exclusif » d’une villa de luxe en Sardaigne, payée 5 millions d’euros par le dirigeant qatarien, en 2013.

Le président de la Cour des affaires pénales suisse a annoncé la tenue de l’interrogatoire de NAK juste avant de clôturer les débats du jour, marqués par l’audition (qui se poursuivra demain matin) de l’ancien dirigeant français de la Fédération internationale (entre 2007 et 2015).

Le Ministère public de la Confédération helvétique (MPC) accuse M. Valcke, en sa qualité de secrétaire général de la FIFA, d’avoir reçu de M. Al-Khelaïfi des avantages d’une valeur comprise entre 1,4 et 2,3 millions d’euros, notamment « l’usage exclusif de la Villa Bianca », en Sardaigne, de mars 2014 à septembre 2015.

Pour les enquêteurs, il l’a fait « en contrepartie » de l’attribution aux groupes qataris Al-Jazeera et BeIn Media des droits médias au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour les Coupes du monde 2026 et 2030. Le MPC reproche à M. Valcke de n’avoir pas déclaré ces avantages à la FIFA et de lui avoir causé un dommage financier.

MM. Al-Khelaïfi et Valcke ont bénéficié d’un classement partiel de la procédure ouverte contre eux pour « corruption » après que la FIFA a informé le MPC, fin janvier, avoir trouvé un « accord amiable », dont les termes restent secrets, avec le président du PSG et retiré sa plainte déposée en décembre 2016.

par: Arab Observer

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