Netanyahu maintient la fermeture du poste-frontière de Rafah jusqu’à nouvel ordre

Le poste-frontière de Rafah, seul point de passage entre la bande de Gaza et l’Egypte, restera fermé jusqu’à nouvel ordre a annoncé le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Netanyahu a réitéré qu’Israël ne ferait aucun compromis tant que tous les otages morts n’auraient pas été rapatriés, mais une source égyptienne a affirmé à Al-Arabiya que le poste sera ouvert lundi pour le passage des Palestiniens malades ou souhaitant revenir à Gaza.

Ce verrouillage est maintenu par Israël, qui conditionne la réouverture du passage du côté palestinien par la remise par le Hamas de tous les corps d’otages décédés, a confirmé dimanche 19 octobre le bureau du Premier ministre israélien.

Ce point de passage demeure fermé par Israël, au grand dam de la communauté humanitaire qui réclame son ouverture pour acheminer l’aide vitale vers le territoire palestinien dévasté.

Netanyahu a réaffirmé qu’Israël ne ferait aucun compromis tant que tous les otages morts n’auraient pas été rapatriés.

Le chef du gouvernement israélien, en poste depuis plus de 18 ans avec interruptions, a également précisé que la guerre ne prendra fin que lorsque le Hamas sera désarmé et que la bande de Gaza sera démilitarisée. Seulement à ce moment là, Israël entamera la seconde phase de l’accord de cessez-le-feu.

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre, 12 dépouilles sur les 28 détenus par le Hamas ont été restituées à Israël. Samedi soir, deux nouvelles dépouilles ont été remises via la Croix-Rouge et doivent être formellement identifiées. Parallèlement, le Hamas a libéré lundi 13 octobre les 20 derniers otages vivants. Toutefois, le Hamas a affirmé dans un communiqué que la fermeture prolongée du poste de Rafah bloque l’entrée des équipements spécialisés nécessaires à la recherche des corps sous les décombres, ce qui entraînera des retards importants dans la récupération et la remise des dépouilles.

Le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, s’est rendu samedi à Gaza et a décrit une ville en ruines. La plupart des bâtiments étaient encore debout il y a quelques mois, mais aujourd’hui c’est un paysage de désolation, a-t-il témoigné. Il a souligné l’ampleur de la tâche pour la communauté internationale : distribuer un million de repas par jour, reconstruire les infrastructures sanitaires, installer des abris pour l’hiver et permettre à des centaines de milliers d’enfants de reprendre l’école.

Le 53e convoi Zad El Iza affrété par l’Egypte à destination de Gaza a été lancé dimanche 19 octobre transportant 8500 tonnes d’aides humanitaires.



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