Rendre la décision du Tribunal spécial pour le Liban

“Nous avons tous découvert la vérité aujourd’hui, nous demandons désormais que justice soit faite et qu’une juste sanction soit donnée, a lancé Saad Hariri.
Dans un communiqué de presse après la séance du procès, Hariri a exigé que le Hezbollah remette Salim Ayyash, l’accusé d’avoir assassiné son père au Tribunal spécial pour le Liban.

Il il declaré que aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire des assassinats politiques au Liban, les Libanais ont su la vérité, c’est un jour historique.

Il a déclaré que le jugement démontrait l’objectivité du tribunal et une “grande crédibilité”, car seul un suspect a été reconnu coupable, alors que les critiques du TSL, parmi lesquels le Hezbollah, s’attendaient à ce que tous soient reconnus coupables par un tribunal qu’ils jugent “politisé”.

Dans son allocution, Saad Hariri s’en est pris au parti chiite, “Il est clair que le réseau responsable de l’attentat provient des rangs du Hezbollah. J’adresse un message à ceux qui ont exécuté cette opération et à ceux qui l’ont planifiée: le temps des assassinats politiques commis en toute impunité est révolu. Nous ne serons en paix que lorsque la punition sera appliquée”.

La justice a rendu son verdict, après six ans de procès. Le principal suspect dans l’affaire, Salim Ayyash, 56 ans, a été déclaré coupable mardi 18 août pour son rôle dans l’attentat-suicide à Beyrouth qui a fait 22 morts, parmi lesquels le milliardaire sunnite Rafic Hariri.

Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a en revanche acquitté trois des quatre suspects, tous membres présumés du Hezbollah, dans l’assassinat en 2005 de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, au bout de six ans de procès.

Les juges ont déclaré qu’il n’y avait aucune preuve permettant d’établir un lien direct entre l’attentat et la Syrie ou le Hezbollah, affirmant toutefois que « la Syrie et le Hezbollah ont peut-être eu des motifs d’éliminer M. Hariri et ses alliés politiques ».

Rafic Hariri, premier ministre jusqu’à sa démission en octobre 2004, a été tué en février 2005, lorsqu’un kamikaze a fait sauter une camionnette remplie d’explosifs au passage de son convoi blindé sur le front de mer de Beyrouth, faisant 226 blessés.

Sa mort, dans laquelle quatre généraux libanais prosyriens ont été dans un premier temps accusés d’être impliqués, avait déclenché à l’époque une vague de manifestations, entraînant le retrait des troupes syriennes après près de 30 ans de présence au Liban.

par: Arab Observer

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