UNRWA : 82 % de la bande de Gaza soumise à des ordres d’évacuation
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), a déclaré mardi que 82 % de la bande de Gaza faisait l’objet d’ordres d’évacuation israéliens et que les Palestiniens n’avaient nulle part où aller, la destruction des installations et des abris se poursuivant.
Hier, l’armée d’occupation israélienne a lancé des frappes aériennes sur quatre écoles abritant des personnes déplacées, après avoir reçu des ordres d’évacuation. Trois de ces écoles étaient adjacentes dans le quartier de Zeitoun, et la quatrième se trouvait dans le quartier de Tuffah, à l’est de la ville de Gaza.
L’agence onusienne a expliqué dans un message publié sur sa plateforme X que l’armée d’occupation israélienne avait bombardé une école abritant des personnes déplacées dans la ville de Gaza lundi matin.
Elle a précisé que les bombardements israéliens avaient causé d’importants dégâts à l’abri, mais qu’aucun blessé n’avait été signalé.
L’UNRWA a souligné que les installations humanitaires ne sont pas une cible, appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
L’Office a mis en garde mardi contre la baisse continue des victimes civiles dans la bande de Gaza alors qu’elles tentent d’obtenir de la nourriture, au milieu des conditions humanitaires catastrophiques subies par la population assiégée depuis des mois.
L’UNRWA a déclaré dans un communiqué que des civils, en particulier des personnes déplacées, sont tués alors qu’ils cherchent de la nourriture dans les sites de distribution d’aide, qui sont devenus des endroits dangereux qui menacent leur vie au lieu de leur fournir la sécurité et les nécessités minimales de la vie.
L’agence a vivement critiqué le nouveau mécanisme israélo-américain d’acheminement de l’aide dans la bande de Gaza, le décrivant comme un champ de la mort, où les personnes vulnérables sont directement ciblées alors qu’elles font de longues files d’attente pour obtenir de la nourriture.
Depuis le début du génocide le 7 octobre 2023, les autorités occupantes ont délibérément ciblé les écoles et les installations abritant des personnes déplacées, commettant des dizaines de massacres en les bombardant alors qu’elles sont habitées, avec des personnes déplacées au milieu d’elles.
