L’armée nigérienne soutient le putsch contre le président Mohamed Bazoum

Le chef d’état-major l’armée nigérienne  a annoncé, jeudi 27 juillet, sur Twitter, « souscrire à la déclaration » des militaires putschistes, lue la veille à la télévision nationale.

Dans un communiqué, le chef d’état major de l’armée nigérienne explique qu’il souhaite ainsi « éviter une confrontation meurtrière ».

Dans ce texte, les soldats des Forces de défense de sécurité (FDS) déclarent vouloir mettre « fin au régime » du président Mohamed Bazoum, séquestré par des membres de la garde présidentielle depuis plus de 24 heures.

Signé par le général Abdou Sidikou Issa, le communiqué explique cette décision par la volonté d’ »éviter une confrontation meurtrière ». La présidence du Niger n’a pour l’heure pas réagi à ce soutien.

Quelques heures après la vidéo des putschistes, Mohamed Bazoum avait pu s’entretenir dans la nuit avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Jeudi matin, il a également publié un message sur Twitter pour affirmer que les acquis démocratiques seraient « sauvegardés ».

Séquestré à la présidence avec sa famille, le président nigérien est « en bonne santé », selon son ministre des Affaires étrangères Hamoudi Massoudou, et « son intégrité physique n’a pas été menacée ». De l’Union européenne à l’ONU en passant par la Cédéao, les appels à le libérer continuent d’affluer sur la scène internationale.

Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger, jusqu’alors allié des pays occidentaux, devient le troisième pays du Sahel miné par les attaques de groupes liés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda à connaître un coup d’Etat depuis 2020.

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