Mechichi entame des consultations sur la formation du gouvernement tunisien

Le nouveau chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, désigné samedi par le président Kaïs Saïed, a entamé, hier, les concertations en vue de former un nouveau gouvernement, dont la mission principale consiste à redresser la situation socio-économique du pays en difficulté, relèvent nombre d’observateurs et analystes politiques.

M. Mechichi dispose, selon les termes de la Constitution en vigueur, d’un délai de 30 jours pour remettre la liste du gouvernement au président de la République lequel doit à son tour soumettre l’équipe proposée à l’Assemblée des représentants du peuple pour un vote de confiance.

Le choix d’un gouvernement cosmopolite loin des tendances politiques est la seule option capable de permettre au prochain gouvernement de s’atteler au redressement de la situation socio-économique peu reluisante, caractérisée par la dégradation du pouvoir d’achat, l’augmentation du chômage et la pauvreté.

Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), a salué la désignation par le président de la République de Hichem Mechichi, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de gestion des affaires courantes, et ella a déclaré « nous accueillons favorablement la décision de charger Hichem Mechichi de la formation du prochain gouvernement, nous serons un soutien politique pour son gouvernement ».

Par ailleurs, elle a fait savoir que la position du PDL est claire. Selon elle, le mouvement Ennahdha ne doit pas faire partie du prochain gouvernement.

Le parti Destourien ne participera pas aux concertations relatives à la formation du gouvernement en cas de participation du mouvement Ennahdha, a-t-elle insisté. Tout en soulignant que son parti soutient la formation d’un gouvernement composé de forces nationales, progressistes et modernistes.

Le parti “Tahya Tounès”, el “Qalb Tounes”, le bloc “Réformiste” et le bloc National ont exprimé leur volonté de soutenir le Premier ministre désigné Hichem Mechichi.

Avant sa désignation à la tête du gouvernement, Mechichi a occupé le poste de conseiller principal auprès du président de la République, en charge des affaires juridiques et auparavant le poste de chef de cabinet dans les ministères du Transport, de la Santé et des Affaires sociales.

La Constitution tunisienne autorise le président de la République à procéder dans le cas où la nouvelle équipe ne parviendrait pas à obtenir la confiance du Parlement à la dissolution de l’Assemblée et l’organisation de législatives anticipées.

par: Arab Observer

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