Moncef Marzouki incite un pays étranger à prendre des mesures punitives contre son pays

Le syndicat du corps diplomatique appelle au retrait du passeport diplomatique de Moncef Marzouki

Le bureau exécutif du Syndicat du corps diplomatique tunisien a appelé la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères à « retirer le passeport diplomatique accordé à l’ancien président provisoire, Moncef Marzouki, pour violation de l’obligation de réserve et atteinte aux intérêts du pays ».

L’appel du syndicat intervient sur fond de déclarations faites par l’ancien président Moncef Marzouki à Paris, dans lesquelles, il a appelé les autorités de pays étrangères à compromettre le Sommet de la francophonie qui devrait avoir lieu, les 20 et 21 novembre prochain, sur l’île de Djerba.

Le Syndicat a précisé dans un communiqué publié, ce samedi, que « ces pratiques vont à l’encontre de la noble mission diplomatique. Ainsi qu’ à l’encontre des dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961 ».

Il s’agit de déclarations « dangereuses et honteuses », avertit le Syndicat du corps diplomatique tunisien, dans le même communiqué.

Marzouki a appelé à rejeter ce qu’il a appelé un “coup d’Etat” en Tunisie, estimant qu'”une France démocratique ne peut pas soutenir un régime dictatorial”.

L’ancien président tunisien Mohamed Moncef Marzouki a déclaré lors d’une marche de protestation organisée par un certain nombre de Tunisiens aujourd’hui, samedi, dans la capitale française, Paris, que « tout le peuple tunisien est unanime à rejeter le coup d’État et que le gouvernement français doit rejeter le coup d’État, ” en référence aux procédures du 25 juillet.

L’appel de Marzouki à une intervention étrangère dans les affaires intérieures de la Tunisie a été considéré par les Tunisiens comme “un scandale et une haute trahison”.

Le parlementaire gelé, Mohamed Ammar, a critiqué la déclaration de Marzouki sur sa page Facebook officielle, déclarant : « Un ancien président tunisien est maintenant à Paris pour demander à la France de s’ingérer dans les affaires de la Tunisie afin de ramener les traîtres dans le pays »

Il a décrit ce qu’Al-Marzouki a fait comme une « histoire amère ».

A son tour, le journaliste tunisien Bachir Warda a déclaré sur Facebook : “Marzouki est responsable des troubles qui pourraient survenir demain dans les rues de Tunisie”.

par: Arab Observer

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