Nancy Pelosi demande le retrait des statues des chefs militaires du Capitole

La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a appelé dans la journée le Congrès à prendre des mesures pour retirer du Capitole les 11 statues représentants des chefs militaires et des soldats de la Confédération.

«Leurs statues rendent hommage à la haine, pas à l’héritage. Elles doivent être retirées», a-t-elle écrit dans une lettre adressée aux membres de la commission en charge de la gestion des statues érigées au Capitole.

Donald Trump estime que ces statues font partie de «l’immense héritage américain» et refuse d’y toucher.

Donald Trump a rejeté 10 juin l’idée de renommer les bases militaires américaines qui portent les noms de chefs des États confédérés, alors que l’opposition démocrate a appelé au retrait au Capitole des statues représentant des figures pro-esclavage lors de la Guerre de Sécession dans les années 1860.

Tandis que la population américaine prend davantage conscience des problèmes ethniques dans le pays à la suite du décès de George Floyd lors de son interpellation par la police de Minneapolis le mois dernier, Donald Trump a exprimé sur Twitter sa volonté de conserver les noms de généraux de la Confédération que portent dix bases militaires américaines.

Le président américain a souligné que ces bases faisaient partie de «l’immense héritage américain» et indiqué que son administration n’envisagerait pas de renommer ces installations. Cette annonce de Donald Trump vient mettre fin à l’ouverture affichée par des représentants du Pentagone, dont le secrétaire à la Défense Mark Esper, sur cette question apparue comme un moyen d’œuvrer à la réconciliation raciale.

La question de l’esclavage des afro-américains a scindé en deux les États-Unis lorsque les États du Sud ont fait sécession pour former les États confédérés (ou «Confédération») afin de préserver l’esclavage. Une guerre civile a éclaté, remportée par les États du nord qui ont restauré l’Union.

Toutes les bases militaires portant les noms de chefs de la Confédération se trouvent dans des États du sud, dont la plupart ont aidé Donald Trump à accéder à la présidence en 2016 et sur lesquels l’actuel locataire de la Maison blanche compte pour être réélu en novembre prochain.

par: Arab Observer

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page