Une conférence à Berlin pour résoudre la crise libyenne

Les pays présents lors de la Conférence de Berlin sur la Libye se réunissent lundi au niveau ministériel afin de renouveler leur engagement en faveur d’une solution globale qui permettrait le retour à la paix dans ce pays en proie à des violences depuis 2011.

La réunion, comme l’a confirmé Günter Sautter, ambassadeur adjoint de l’Allemagne à l’ONU, vient à un “moment crucial”, alors que “des développements encourageants en Libye” ont été constatés récemment.

L’Allemagne qui a souhaité un “message fort” lundi a indiqué qu’elle allait demander que “tous renouvellent leurs engagements pris en début d’année et surtout les appliquent”.

Sa délégation à New York a dit espérer “la cessation des violations continues et flagrantes de l’embargo sur les armes”, imposé à la Libye en 2011, ainsi que le renforcement du rôle de l’ONU comme “médiateur clé du dialogue politique en Libye.

La visioconférence de haut niveau qui se tiendra en marge de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations Unies sous la conduite du ministre des Affaires étrangères allemand, Heiko Maas, et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, verra la participation de l’ensemble des pays ayant pris part à la conférence de Berlin 1 , dont l’Algérie.

Le sommet sera aussi l’occasion d’évaluer le respect par les parties prenantes des engagements à mettre en œuvre les conclusions de la première Conférence de Berlin, entérinées par le Conseil de sécurité.

La tenue de cette visionconférence intervient quelques jours après les consultations interlibyennes, tenues du 7 au 9 septembre dernier à Montreux, en Suisse, qui ont favorisé la reprise du dialogue politique facilité par l’ONU, ouvrant ainsi la voie à la phase de “solution globale”.

Les belligérants libyens ont pu mettre de coté leurs différends et leurs désaccords de longue date au profit d’une solution interlibyenne, portant notamment sur la considération d’une “phase préparatoire” au règlement général de la crise.

Ils ont convenu, de considérer la “phase préparatoire à une solution globale” comme un délai pour préparer les conditions appropriées pour la tenue des élections législatives et présidentielles dans un délai ne dépassant pas 18 mois, et sur la base d’une disposition constitutionnelle convenue.

Dans les jours ayant suivi la réunion de Montreux, le président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen Fayez al-Sarraj a annoncé être prêt à quitter ses fonctions au plus tard fin octobre pour céder la place à un nouvel exécutif issu de pourparlers interlibyens visant à parvenir à une issue politique à la crise que connaît le pays depuis dix ans.

par: Arab Observer

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page