Abir Moussi: l’alliance avec la confrérie constitue une trahison

La présidente du bloc du Parti destourien libre au Parlement, Abir Moussi, a déclaré vendredi que l’alliance avec le mouvement des Frères Ennahdha constituait une trahison des forces civiles, et elle a ajouté que quiconque s’était allié à la Confrérie était sorti du pouvoir d’une manière humiliante.

Moussa a révélé les efforts déployés sur la scène politique pour former une majorité civile et libérer le gouvernement du contrôle de la Confrérie.
Elle a rapporté que certaines forces politiques craignaient le désengagement des Frères musulmans, affirmant que des organisations étrangères finançaient des blocs de partis au Parlement tunisien.

Moussi a déclaré que ces organisations étrangères s’immiscent dans la rédaction des lois, dans le cadre du soutien aux Frères musulmans.
La présidente du bloc du Parti destourien libre au Parlement, Abir Moussi, a souligné que la conférence de presse conjointe entre les Blocs d’Au Coeur de la Tunisie et la Coalition Al Karama est considérée comme “un scandale et une trahison des forces civiles”.

Moussi a souligné jeudi, que le rapprochement entre Qalb Toues et Al Karama est un “affront” pour Au Cœur de la Tunisie, ajoutant: “Nous annoncerons notre position à l’égard d’Au Cœur de la Tunisie après ce qu’il a fait”.
Elle a affirmé que la position de son parti n’a pas changé, ajoutant: “Nous sommes dans l’opposition … où qu’il y ait des Frères (Musulmans), nous serons dans l’opposition.”

Elle a estimé que « le report de l’examen ou l’annulation de plusieurs projets est motivé par des calculs politiques. Ce qui sert entre autres les agendas des organisations qui dominent le paysage politique ».
Par ailleurs, Abir Moussi avait souligné lors d’un point de presse que le bloc PDL est présent aux travaux des plénières à hauteur de 95%. Tout comme il soutient tout projet de loi servant l’intérêt du pays, et ce, quelle que soit la partie initiatrice.
Elle a également accusé le bureau du parlement de dictature dans la prise de décisions, dénonçant l’exclusion du groupe PDL d’une représentation au parlement africain.

Par ailleurs, la présidente du PDL affirme avoir déposé plusieurs plaintes dans ce sens au Tribunal Administratif.
En outre, elle a fait remarquer que le bureau de l’ARP accélère l’examen de certains projets de loi non urgents et présente des propositions lors de ses réunions sans les soumettre au vote.

par: Arab Observer

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